La boîte boutique était auparavant l’avatar bon marché des boîtes rigides. Elle avait pourtant de vrais atouts, rarement mis en avant. Une nouvelle génération de machines l’a rendu réalisable en Europe avec des finitions haut de gamme.
Longtemps nous avons opposé boîtes rigide et étuis pliants.
Mais il y a quelques années est apparu la boîte boutique qui pouvait être livrée à plat et devenir un véritable coffret, monté sur le lieu de vente lui-même.
Avouons que son attrait était strictement économique : la livraison à plat permettait de gagner sur le coût de transport depuis la Chine. Mise à part cette caractéristique, tout jouait contre lui : les finitions manuelles étaient parfois approximatives, le suivi de qualité compliqué à assurer (surtout si les défauts se découvraient sur le lieu de vente)…
Le concept n’a donc pas vraiment fasciné à l’époque les grandes marques européennes du luxe.
Boîte boutique : des atouts indéniables
Il a fallu qu’émergent sur le marché des solutions vraiment industrielles pour que toutes les vertus du coffret pliant sautent aux yeux :
- Gain de place à toutes les étapes de fabrication de la boîte
- Gain de volume lors du stockage de la boîte finie
- Gain de coût lors du transport (vers le lieu de conditionnement ou vers le lieu de vente)
Et enfin un gain écologique du fait des économies de transport et de stockage (à condition bien sûr que la fabrication soit réalisée en Europe).
Et il fallait pour cela qu’une automatisation quasi-totale soit possible, de la même façon que tous les coffrets réalisables sur ligne type Emmeci sont compatibles avec une production européenne.
Mutation du livre et de la boîte, la boîte boutique
C’est là qu’intervient un hasard façon « destruction créatrice » / « Main invisible » : il y a 2 ou 3 ans, pendant que le secteur du packaging de luxe était plutôt florissant mais butait sur les questions de l’écologie et de la « relocalisation », un autre secteur connexe se débattait dans une crise existentielle aiguë, celui de la reliure et du façonnage, mis à mal par le livre digital et la crise du livre en général.
Une rupture technologique qui a forcé certains des grands acteurs de ce marché à se remettre en question. C’est le cas des fabricants de machines, qui ont compris que le packaging était sans doute leur débouché le plus prometteur. Grand bien leur en a pris, car c’est par eux que sont arrivées les innovations les plus marquantes : s’inspirant de leur culture industrielle du livre, ils ont conçu des machines de packaging libérées des contraintes habituelles des lignes automatiques : on pensait volume, eux pensent à plat; on pensait papier (de couverture), eux pensent matières; on pensait boîte, eux pensent modules…
Ainsi, dès 2010, un de ces fabricants de machines, Zechini, s’apercevait que la plupart des modèles de coffrets pliants pouvaient être adaptés à ses propres machines.
Peu à peu, en rationalisant le process, ils ont mis au point le concept REVOBOX, autour de trois grandes familles de boîtes :
De gauche à droite :
- Version SIDE : la boîte boutique dans son modèle le plus connu, avec deux ailettes latérales.
- Version MONO : une configuration plus originale avec une seule ailette longue, déclinable en version « spiritueux ».
- Version STILL : un hybride qui permet d’allier une boîte standard et une couverture pliante.
Ces 3 versions peuvent bien sûr être déclinées en de multiples formats aux caractéristiques variées (avec/sans aimants, rabats supplémentaires, pose d’adhésifs double-face…).
Pour aller plus loin :
- Présentation de modèles de coffrets pliants réalisables sur ligne automatique : www.revobox.it
- Contacter ACD pour demander le catalogue et toute information complémentaire : contact
Poster un commentaire