La mondialisation du packaging de luxe se structure. Il n’y a plus de fatalité à la délocalisation asiatique pour les fabricants français. Après les grandes séries automatisées, il est temps de s’attaquer aux moyennes séries. Les solutions sont arrivées !

La délocalisation incontournable des débuts…

C’est bien connu , les horlogers suisses n’aiment pas suivre le mouvement !

Ce sont eux en effet qui ont été pionniers dans la délocalisation de leurs écrins, dès les années 80. Bangkok fut leur premier choix. Puis Hong-Kong / Shenzen dès les années 90, puis la Chine véritable par la suite.

Les autres acteurs européens du luxe (cosmétiques, spiritueux, parfums…) ont suivi cette tendance, en particulier à partir des années 2000. C’est ainsi que le packaging de luxe a vu peu à peu son centre de gravité se déplacer vers l’Est.

Les fabricants européens, et français en particulier, ont réagi rapidement, comprenant bien que leur survie était en jeu. Ils se sont concentrés sur leurs atouts indéniables face à l’Asie : réactivité, automatisation et innovation.

… face à la relocalisation mesurée en phase de maturité

Cette stratégie a plutôt bien fonctionné, tant et si bien que nous nous retrouvons 15 ans plus tard face à une situation un peu paradoxale, où les coffrets des marques européennes sont produits :

  • En Europe pour les coffrets grandes séries automatisables
  • En Chine pour les grandes séries non-automatisables
  • En Chine pour les coffrets moyennes séries
  • En Europe pour les petites voire toutes petites séries

Le paradoxe n’est pas dans les grandes séries non-automatisables. Celles-là resteront dans des pays à bas coûts tant qu’une solution ne sera pas trouvée.

Le paradoxe, c’est la moyenne série ! Ce sont justement ces boîtes où la valeur ajoutée est la plus importante, celles qui peuvent générer les grandes séries de demain, et surtout celles qui auraient justement besoin de flux logistiques rapides.

C’est d’autant plus regrettable qu’il existe aujourd’hui des solutions semi-automatiques !

Au tour des coffrets moyennes séries

L’enjeu de la moyenne série, c’est de réduire les coûts fixes de conception, puis de mise en place et enfin de production. Dans ce cadre, une solution totalement automatique est illusoire.

Plusieurs fabricants de machine ont travaillé sur le sujet, l’un d’eux, Zechini, propose d’allier modularité et souplesse de mise en oeuvre avec sa gamme BONSAI.

A l’heure où les grandes marques se posent de nombreuses questions éthiques et industrielles sur la pertinence d’une production délocalisée et hors de contrôle, il semble très opportun pour tous les industriels français de remettre en question leur vision des coffrets moyennes séries.

Qu’en pensez-vous ?

 

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